Que faire en cas d’incontinence urinaire ?

par | 24 Oct 2014 | Questions Santé

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L’incontinence urinaire se définit comme une perte d’urine involontaire et impossible à contrôler. Quels sont les symptômes ? Comment est établi le diagnostic et existe-t-il des solutions ?

Qu’est-ce que l’incontinence urinaire ?

On dit qu’une personne souffre d’incontinence urinaire à partir du moment où elle n’arrive plus à contrôler son aptitude à uriner. Il s’agit d’une maladie fréquente principalement liée à l’âge.

De nombreuses personnes pensent que l’incontinence urinaire fait partie du processus classique du vieillissement. Ce n’est pourtant pas le cas.

 
 

Il existe trois types d’incontinences urinaires :

  • L’incontinence par impériosité : fuites urinaires suivies d’une envie urgente d’uriner
  • L’incontinence d’effort : les pertes urinaires surviennent après un effort
  • L’incontinence mixte : une sorte de mélange de l’incontinence par impériosité et de l’incontinence d’effort.

Les causes de l’incontinence urinaire

Loin d’être une suite logique au vieillissement, l’incontinence urinaire peut être provoquée par divers facteurs :

  • La descente de la vessie : cette cause ne touche que les femmes et se produit lorsque les tissus situés entre le vagin et la vessie sont devenus trop faibles pour supporter le poids de la vessie.
  • L’affaiblissement du périnée : les muscles du périnée servent au maintien de la vessie et à l’évacuation de l’urine. Ils peuvent être affaiblis par des grossesses à répétition.
  • La prise régulière de médicaments à risques comme les relaxants musculaires ou les antidépresseurs.
  • Des problèmes de santé réguliers : le diabète, la maladie de Parkinson ou encore la sclérose en plaques peuvent provoquer l’affaissement de la vessie.

Les symptômes de l’incontinence urinaire

Sans surprise, le symptôme le plus important à prendre en compte est la fuite urinaire involontaire. Si vos pertes urinaires sont fréquentes, il convient de consulter un médecin qui vous proposera diverses solutions.

Le problème principal de cette maladie réside dans la gêne qu’elle occasionne. Ainsi, les personnes atteintes d’incontinence urinaire ont tendance à éviter au maximum les sorties en familles ou entre amis car elles se sentent gênées et ont honte des odeurs désagréables. Ces personnes risquent alors la dépression et l’isolement.

Mieux vaut donc se rendre chez son médecin traitant au plus vite. Car non traitée, l’incontinence urinaire peut provoquer des problèmes de peau et des infections, qui peuvent eux-mêmes se transformer en rétention urinaire.

Un diagnostic rapide et simple

Un rendez-vous chez votre médecin traitant est essentiel pour statuer le type d’incontinence dont la personne souffre. Le diagnostic commence par une série de questions :

  • Antécédents d’incontinence urinaire dans la famille
  • Qualité de vie et retentissement du trouble
  • Liste des médicaments pris régulièrement par le patient
  • Autre maladies suspectées

S’en suivra un examen clinique qui permettra de trouver les meilleures solutions pour soigner l’incontinence urinaire. Votre médecin peut décider ou non de vous envoyer chez un spécialiste. Les rééducateurs fonctionnels, les urologues, les neurologues et les gynécologues sont les spécialistes les plus à-mêmes de renseigner les patients atteints d’incontinence urinaire.

Les traitements pour combattre l’incontinence urinaire

Le premier réflexe des patients atteints d’incontinence urinaire est d’utiliser des protections intimes et des couches. Et pourtant, si ces accessoires permettent de mieux vivre la maladie, d’autres solutions existent.

  • Le mode de vie : le mode de vie du patient doit absolument être sain. Les boissons doivent être réparties tout au long de la journée et l’alimentation doit être diverse et équilibrée.
  • Les médicaments : dès la pause du diagnostic, votre médecin vous prescrira un traitement médicamenteux pour vous aider à mieux vivre la maladie.
  • La rééducation : l’incontinence urinaire peut ne devenir qu’un détail grâce à la rééducation des sphincters et du périnée.
  • Les bandelettes : pour les incontinences urinaires isolées, un simple traitement par bandelettes posées en dessous de l’urètre peut suffire.
  • Un traitement chirurgical peut être envisagé dans les cas les plus sévères ou en cas de descente d’organe.

Dans tous les cas d’incontinences urinaires, des solutions existent. Pour mieux vivre la maladie et en faire disparaître les symptômes, mieux vaut consulter son médecin au plus vite. Des traitements peu contraignants comme les médicaments, la rééducation ou l’adoption d’un nouveau mode de vie existent et améliorent nettement la qualité de vie des patients.