Quand on sait qu’une simple griffure ou même un léchage d’animaux enragés peut nous transmettre la rage, il y a vraiment de quoi s’inquiéter, surtout qu’une telle maladie est capable de nous induire vers une paralysie, ou une forme de colère indescriptible pouvant nous amener jusqu’à la mort… Pourtant, il ne faut plus aujourd’hui avoir peur de la rage, car c’est désormais une maladie parfaitement gérable et maîtrisable.
La rage : une zoonose
La rage est une maladie virale épidémique qui est contractée par l’homme via la morsure, le léchage ou les griffures d’animaux. Elle peut être transmise par des animaux ayant un tempérament coléreux tels que les chiens, les chats, ainsi que les animaux qu’on rencontre en milieu sauvage tels que les renards, les singes dans les forêts, les chauves-souris,…
Tous les pays sont concernés
C’est un problème sanitaire de niveau mondial dans la mesure où même les pays développés n’en sont pas épargnés. Selon les données internationales, la rage est une maladie qui persiste en Afrique de l’Est, en Asie et en Europe de l’Est. En Chine, on enregistre près de 140 cas par jour. Et en France, certains départements sont annuellement sujets à des contaminations.
La déclaration : une obligation
Pourtant, si l’on respecte les recommandations émises afin de contenir la maladie, le risque d’en contracter ou de décéder de la rage pourrait régresser. Après une période d’incubation pouvant aller jusqu’à 60 jours, la rage est en effet fatale lorsque les symptômes commencent à se manifester. C’est une maladie qui est incurable à défaut de prise en charge à temps.
Cela dit, lors d’un constat de suspicion de rage, que ce soit à l’endroit d’un animal ou que ce soit à l’encontre d’un individu, il est obligatoire de faire une déclaration auprès des responsables administratifs de la localité, à savoir ceux de la commune ainsi que ceux de la Direction départementale des services vétérinaires (DDSV).
Manifestations chez les animaux
Prenons l’exemple du chien. La rage canine se présente sous forme de colère, de déficience du mouvement ou d’inertie. Plus concrètement, le chien n’est pas d’humeur à jouer ni à faire quoi que ce soit lorsque le virus de la rage commence à dompte son organisme. On a l’impression qu’il se cache.
Il est par la suite induit à des perturbations psychiques provoquant des hallucinations qui se manifestent par des cris parfois aigus et prolongés. Soudainement, il mord tout sur son passage : un animal, un individu… Vient après la paralysie successive des parties de son corps entrainant la mort après quelques jours.
Que faire en cas de morsure ?
Après une morsure de chien ou autres animaux suspects, n’attendez donc pas que votre destin emprunte le chemin du chien qu’on vient juste de prendre en exemple plus haut. En cas de morsure, contactez tout de suite le centre antirabique de votre localité pour la prise en charge de l’animal. Vous effectuerez au passage une série de vaccinations allant jusqu’à six injections pour enrayer le virus de votre organisme.
La prévention
Mais il n’y a rien de tel que la prévention. Pour ce faire, pensez à procéder à une vaccination contre la rage. Celle-ci est valable pour votre animal domestique. Evitez également tout contact ou toute forme de caresse avec des animaux errants, sauvages ou suspects.