Les oreillons sont une maladie infectieuse virale infantile très contagieuse, due à un paramyxovirus. Elle atteint principalement les glandes salivaires situées en avant des oreilles et le tissu nerveux. Le nom de la maladie « les oreillons » vient du fait que l’un des signes cliniques est une douleur au niveau des oreilles, conséquence de l’inflammation des glandes parotides. D’où également son autre nom « parotidite ourlienne ». De manière générale, les oreillons restent sans conséquences chez le jeune enfant. Néanmoins, voici quelques informations bonnes à savoir.
Causes – facteurs – signes
Ainsi, le « virus ourlien » attaque généralement les glandes salivaires, mais il peut également se loger dans le pancréas, les testicules et le système nerveux. A savoir que si cette maladie est contractée par une personne adulte, elle peut entrainer certaines complications, telles que la stérilité chez l’homme (atteinte des testicules). Le virus se transmet de personne à personne par voie aérienne, par le biais de gouttes de salive, ou encore par des contacts directs infectés par la salive. Une fois dans les glandes salivaires, il provoque généralement un œdème local. Ceci dit, dans près de 35% des cas, le patient ne présente pas de symptôme. L’on parle alors de maladie asymptomatique.
Les signes de la maladie sont la parotidite, c’est-à-dire une inflammation de la glande parotide, une tuméfaction de la joue, déformant le visage en forme de poire, une fièvre modérée ainsi que des douleurs au niveau des oreilles. Mais ce signe typique de la maladie ne se présentera pourtant que dans environ un tiers des cas. Chez les victimes plus âgées (après la puberté), l’inflammation testiculaire ou orchite est possible. Dans ce cas, le patient sera victime d’une fièvre élevée et de douleurs abdominales, ou de vomissements. Quant aux atteintes neurologiques, les signes sont souvent une méningite. Dans le pire des cas, le patient pourrait présenter une encéphalite, voire une surdité en cas d’atteinte des nerfs crâniens.
A noter que la phase d’incubation dure environ trois semaines. Quant à la phase de transmission, le risque de contagion se situe une semaine avant et une semaine après l’apparition des premiers signes. La maladie est assez fréquente, et touche près de 90% des adolescents, surtout dans les pays en voie de développement. Elle survient le plus souvent par épidémie, généralement entre la fin de l’hiver et le printemps, le plus souvent au niveau des crèches, écoles, etc. C’est aussi pourquoi les victimes doivent éviter de fréquenter un établissement ou une institution telle qu’une crèche ou une école jusqu’à guérison totale.
Les traitements
De nos jours, la maladie est largement contrôlée par la vaccination. Celle-ci a même pratiquement supprimé l’apparition de la maladie chez les jeunes enfants. Par contre, les jeunes adultes sont plus nombreux à être atteints, cela probablement dû à une vaccination incomplète. En gros, les médicaments prescrits sont des soins de bouche, des antalgiques, des antipyrétiques, des anti-inflammatoires non stéroïdiens, des antiémétiques, etc. De manière générale, l’évolution de la maladie est souvent bénigne. Et il faut savoir que la maladie offre par la suite une immunité à vie.